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Un implant mammaire est composé d’une enveloppe en élastomère de silicone (silicone solide) habituellement remplie de sérum physiologique (eau et sel) ou de gel de silicone .
La forme de l’implant est généralement ronde mais dans certains cas on peut utiliser des implants dits « anatomiques » ayant une forme en goutte d’eau.
L’enveloppe de l’implant peut être lisse ou rugueuse (texturée) diminuant dans ce cas le risque de formation de coque autour de l’implant.
Prothèse pré-remplie de gel de silicone à paroi LISSE
Prothèse de forme ronde à Gauche et forme anatomique à Droite
Prothèse pré-remplie de gel de silicone COHESIF
L’histoire de l’augmentation mammaire est ancienne.
Elle commence à la fin du XIXème siècle avec l’allemand CZERNY qui comble une dépression mammaire laissée par l’ablation d’un adénome (tumeur bénigne) par un lipome (tumeur bénigne graisseuse) prélevé dans la région lombaire.
Par la suite, trois méthodes seront utilisées au 20ème siècle associant espoirs, succès spectaculaires et parfois déceptions :
En 1963, deux américains, les docteurs CRONIN et GEROW, présentent un nouveau type de prothèse au Congrès International de Chirurgie Plastique à Washington.
Il s’agit d’une poche de silicone épais contenant un gel de silicone. Des timbres de Dacron (surface rugueuse) sont placés à la face postérieure des implants afin de limiter leur déplacement. La première prothèse mammaire était née.
Le succès des prothèses en silicone est immédiat et considérable.
En France c’est le Dr Jacques Faivre qui introduit les prothèses japonaises de silicone du Dr Akyama.
Il remplace les injections par un sac de silicone dans lequel on peut injecter un gel de silicone pendant l’intervention.
En 1965, le docteur Arion, chirurgien français, présente une prothèse en élastomère de silicone que l’on remplit d’un liquide (Dextran ou polyvinyl pirolidone à 40%). L’injection se fait par un tuyau relié à la prothèse et fermé par un bouchon: c’est la première prothèse gonflable.
Plus tard, ce tuyau de gonflage sera remplacé par une valve à diaphragme. Aujourd’hui cette valve est encore utilisée pour les prothèses gonflables.
Dans les années ‘70 les plasticiens disposaient essentiellement de 2 sortes d’implants mammaires :
les prothèses de Cronin en silicone et les prothèses gonflables d’Arion.
Tous les implants mammaires sont composés d’une enveloppe en élastomère de silicone (silicone solide) qui est au contact de l’organisme.
L’implant est dit pré-rempli lorsque le produit de remplissage a été incorporé en usine (gel de silicone ou sérum physiologique), son volume est donc fixé par le fabricant.
En revanche, les prothèses gonflables au sérum physiologique sont remplies par le chirurgien qui peut adapter, dans une certaine limite, le volume de la prothèse pendant l’intervention.
D’autres matériaux de remplissage tels que l’huile de soja, le PVP ou l’hydrogel ont également été essayés.
Les premières prothèses étaient rondes et sont encore actuellement les plus employées, leur projection de profil et leur base varie suivant les fabricants. Depuis quelques années il existe des implants dits « anatomiques » ayant une forme de goutte d’eau dont l’implantation peut être plus naturelle en particulier en reconstruction du sein.
Implant gonflable texturé anatomique
En chirurgie esthétique , l’augmentation de la poitrine par des prothèses apporte souvent aux patientes un sentiment de féminité. Il existe une modification du comportement vestimentaire avec l’utilisation de décolletés remplaçant le port de « cache-poitrine ».
Quel que soit l’indication le bénéfice psychologique est toujours présent et il est nécessaire pour l’obtention d’un bon résultat. Néanmoins le changement morphologique peut être parfois mal accepté au début car il s’agit de l’implantation d’un corps étranger que la patiente devra intégrer dans son schéma corporel.
En reconstruction du sein après cancer les bénéfices psychologiques sont très importants et ceci est vrai pour toute méthode de reconstruction.
C’est pour la patiente la possibilité de se passer de sa prothèse externe, de s’habiller différemment en portant à nouveau des décolletés, de retrouver une image corporelle proche de la normale, d’oublier en partie ce corps mutilé rappelant à chaque fois la maladie cancéreuse. C’est parfois l’occasion de remontrer ce corps jusqu’alors caché à l’être cher.
La prothèse mammaire corrige l’asymétrie de la poitrine liée à l’ablation d’un sein ou l’insuffisance, voir l’absence, de développement d’un ou des 2 seins chez certaines femmes.
C’est enfin la possibilité de ne plus utiliser d’artifices; soutien-gorge avec ballonets gonflables, Wonderbra®…
Nombreuses femmes, ayant eu une mastectomie, affirment que la prothèse les a aidées à diminuer les douleurs d’épaule et les mauvaises postures prisent pour camoufler leur prothèse externe
Le thorax est parfois hypersensible après une mastectomie, irrité par la prothèse externe, surtout après radiothérapie. Dans ce cas l’implant mammaire peut jouer un rôle de couverture supplémentaire entre la peau et la paroi thoracique. La reconstruction du sein permet aussi de corriger les séquelles des traitements locaux antérieurs.
Il n’y a pas d’âge limite pour la pose d’une prothèse mammaire. En chirurgie plastique on peut implanter une prothèse mammaire après la puberté, surtout dans le cas d’asymétrie* mammaire importante .
Chez la jeune fille, l’évolution hormonale et la prise éventuelle d’un contraceptif sont des facteurs qui peuvent modifier la taille de la poitrine. Il est préférable d’attendre la fin de la puberté afin d’apprécier le volume des seins.
Après cancer la reconstruction du sein par prothèse reste le moyen le plus simple et le plus rapide de reconstruction, dans la majorité des cas. Il n’y à pas de limite d’age, seul l’état général de la patiente autorisant une anesthésie générale est le facteur limitant.
En chirurgie esthétique il faut discuter avec son chirurgien de la taille de la poitrine désirée. Ce dernier saura vous conseiller un volume d’implant adapté à votre morphologie.
Il est utile pour les patientes de s’aider d’une photo de magazine, pour préciser le volume mammaire désiré au chirurgien.
Aujourd’hui, il est possible pour le chirurgien de simuler l’augmentation mammaire grâce à des logiciels dit de morphing.
Actuellement, en France, les prothèse pré-remplis de gel de silicone sont autorisées depuis le mois de février 2001. Il y à eu une interdiction (moratoire) entre 1996 et 2001 qui a été levée sur ce type d’implant.
En revanche, L’utilisation des autres types d’implants (hydrogel, huile de soja..) est toujours interdite dans l’attente de plus amples informations scientifiques sur leur innocuité.
Depuis le 14 juin 1998 le marquage CE est obligatoire pour tout dispositif médical. Tout produit obtenant son marquage CE dans un des pays de l’Union Européenne peut être commercialisé dans toute l’Europe dès cette obtention.
Ainsi en France, deux types d’implants sont commercialisés ; les prothèses gonflables au sérum physiologique et les prothèses pré-remplis de gel de silicone.
Aux Etats-Unis il est aussi possible d’implanter des prothèses pré-remplies de gel de silicone, à condition que la patiente accepte de participer à un protocole d’étude approuvé par la FDA (ministère de la santé américain). Ces protocoles sont conduits par les fabricants d’implants autorisés par la FDA. Toutefois, il n’est pas possible, en cas de première implantation esthétique, d’avoir des implants en gel de silicone.
Les autorisations sont possibles en reconstruction du sein après cancer, en cas d’hypoplasie (développement insuffisant d’un organe) ou d’agénésie unilatérale (absence totale de développement d’un organe) ou chez les patientes déjà porteuses d’implants en gel et nécessitant leur changement.
Dans les autres pays de la communauté européenne, il n’y à pas de limitation sur le type d’implant mammaire utilisé.
A ce jour il est impossible d’affirmer scientifiquement qu’un implant soit meilleur ou moins bon qu’un autre pour la santé des patientes.
Les normes de fabrications sont strictes et applicables à tous les fabricants.
Toutefois, comme tout procédé industriel, l’expérience de certains laboratoires joue en leur faveur. Ainsi certains chirurgiens préfèrent utiliser une seule marque d’implant dont ils ont l’expérience.
La silicone (et non pas le silicone) est utilisée depuis 1950 comme matériau implantable. Elle est considérée comme le biomatériau le mieux toléré car non allergisante et inerte.
Les molécules de silicone sont introduites dans le corps humain dès la naissance. On estime à environ 6 g la quantité de silicone présente dans l’organisme d’un adulte.
Les silicones sont utilisées comme lubrifiants d’aiguilles, de seringues et d’instruments de chirurgie mais aussi comme anti-mousse dans les colles, comme anti-adhésifs dans certains pansements, mais surtout en cosmétologie dans certains fards. On les retrouve aussi bien dans les tétines pour bébés, que dans les crèmes solaires, les rouges à lèvres, les déodorants et de nombreux médicaments.
La silicone a été incriminée comme pouvant déclencher des maladies auto-immunes chez certaines personnes. En raison du nombre considérable de femmes ayant des prothèses mammaires (estimé à plus de 10 Millions), il est normal d’observer chez ces femmes des associations de pathologies.
Aujourd’hui, il n’existe aucune preuve tangible scientifiquement reconnue d’augmentation du risque de maladie auto-immune sur prothèse pré-remplie de gel de silicone.
Oui, il est désormais possible quelques soit l’indication (esthétique ou réparatrice) d’avoir des prothèses en gel de silicone. les nouveau gel de silicone sont dit Cohesif et ne risque pas de fuire en cas de rupture. il donne un rendu proche d’un sein normal et on une durée de vie bien superieur aux implants remplis de sérum.
Il n’existe, à ce jour, aucun élément probant permettant de penser que le transfert de graisse pourrait favoriser l’apparition d’un cancer du sein. En revanche, il n’en empêchera pas la survenue, si celui-ci devait apparaître.
La patiente a en effet son propre risque de survenue d’un cancer du sein, qui dépend notamment de son âge (risque évalué à un risque sur 218 avant 40 ans, et un risque sur 40 entre 50 et 59 ans), de ses antécédents familiaux, de sa densité mammaire. Elle doit aussi comprendre que toutes les précautions doivent être prises pour limiter le risque de coïncidence entre la survenue d’un cancer et le lipomodelage (bilan strict fait avant l’intervention par un radiologue spécialisé en imagerie du sein; bilan strict à 1 an, puis répété à 2 ans, voire 3 ans). Dans cet esprit, la patiente demandant un lipomodelage des seins, s’engage à faire réaliser le bilan pré-opératoire d’imagerie du sein (mammographie, échographie) et surtout s’engage à faire réaliser les examens de référence (mammographie, échographie) à 1 an, 2 ans, voire 3 ans en fonction des recommandations du radiologue spécialisé.
Enfin, il faut savoir que seul le recul dans le temps apportera la certitude absolue qu’un tel traitement ne peut favoriser ou être à l’origine d’une quelconque pathologie mammaire. A cet égard, la SOFCPRE recommande que la patiente s’engage à faire réaliser un bilan d’imagerie de référence un an après cette intervention, si possible par le même radiologue, puis à rester sous surveillance médicale régulière.
Il existe une cicatrice autour de l’aréole, une cicatrice verticale et une cicatrice dans le sillon sous le sein réalisant un T inversé ou une ancre de marine. Dans les cas de petite hypertrophie, la cicatrice dans le sillon peut être évitée, on parle de technique Verticale.
Le remodelage des seins doit tenir compte de la taille de la patiente, de l’épaisseur et de la largeur de son buste afin de prévoir un volume en harmonie avec sa silhouette. L’intervention a pour but de rééquilibrer les volumes tout en redonnant au mamelon et à l’aréole un emplacement naturel.
Il est toujours difficile de répondre à cette question car chaque cas est différent. On peut estimer qu’une patiente qui a une poitrine de 100 D aura après l’intervention une poitrine de 95 B ou C car son tour de thorax ne varie pas et seul le volume mammaire change.
L’allaitement reste le plus souvent possible après une plastie mammaire. Dans les cas de très grande hypertrophie (gigantomastie) on doit employer des techniques qui ne permettent pas l’allaitement secondaire car les aréoles et les mamelons sont greffés. On réserve ces interventions aux patientes ne désirant pas allaiter.
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