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La médecine esthétique est une médecine qui a démarré aux Etats-Unis dans les années 90 puis tres rapidement en Europe et en particulier en France. Cette discipline à complètement exploser avec l’arrivée des traitements anti-rides(collagène, l’acide hyaluronique…) et surtout avec la toxine botulique (Botox). L’objectif de la médecine esthétique est de ralentir ou de corriger les signes du vieillissement comme les rides, l’affaissement et le creusement du visage par des gestes qui ne sont pas chirurgicaux. Les méthodes qui relèvent de cette médecine sont deux ordre : il s’agit des méthodes de comblements (injections de produits résorbables ou non, de graisse, etc.) et des méthodes de soustraction (peeling, laser-abrasion, micro aspiration) le botox ? qui ne nécessitent pas d’être faite dans un bloc opératoire. Ces traitements peuvent intervenir avant la chirurgie ou venir la compléter selon le cas. Ce qui est important c’est que tous les produits utilisés pour ces actes relèvent de l’usage médical, c’est-à-dire que seuls des médecins sont habilités à les utiliser. De ce fait tout médecin qu’il soit généraliste ou spécialiste peut s’estimer apte à pratiquer ces interventions du moment qu’il a prêté le serment d’hyppocrate.
En France, la médecine esthétique n’est pas reconnue comme une spécialité, ce sont souvent les laboratoires qui organisent des formations pour les médecins à l’utilisation de leurs produits, c’est pourquoi on trouve des médecins généraliste, des gynécologues, des ORL, etc. mis bien sur des chirurgiens plasticien et des dermatologues qui la pratiquent couramment. Toutefois, devant la demande et le développement de cette médecine deux grandes associations de médecine esthétiques, l’AFME (L’Association Française de Médecine Esthétique) et SFME ( Société Française de Medecine Esthétique) se sont constitués. Leur but, outre le regroupement et la formation des médecins est d’aider la médecine esthétique a devenir comme la chirurgie esthétique une spécialité à part entière et reconnue. En dehors d’assurer des formations auprès de leur adhérents, ces associations organisent des congrès, des symposiums, elles ont un site internet et une revue (noms des revues :Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique).
En bref, Méthodes et techniques de traitement relevant de la médecine esthétique :
Il n’y pas vraiment d’âge précis pour commencer à avoir recours à la médecine esthétique. Ce que l’on peut dire, c’est que l’indication première est très certainement l’apparition des premiers stigmates du vieillissement, ce qui en général se situe aux alentours de 30/35 ans. Bien évidemment, il s’agit ici d’un âge moyen car tout dépend de l’hérédité familiale et du mode de vie de la personne. Par exemple, dans certaines familles les sillons nasogéniens sont marqués très tôt, une personne qui fume et/ou qui abuse du soleil se ride plus vite qu’une autre qui ne fume pas et qui se protège des rayons Ultra Violets. Mais la demande peut aussi relever d’un critère psychologique et ici l’âge rentre peu en ligne de compte. Par exemple une personne jeune peut très bien se sentir mal en société parce qu’elle trouve que ses rides frontales sont trop apparentes pour son âge et émettre le souhait de se faire injecter de la toxine botulique. C’est donc le patient qui fait la demande et c’est au médecin s’il juge que cette personne est trop jeune (moins de 25 ans) et qu’elle n’en a pas réellement besoin qu’il revient de la freiner. Même s’il est vrai qu’il existe des traitements simples comme les peelings doux aux acides de fruits (voir P), le médecin doit toujours identifier la demande de son patient pour pouvoir le conseiller au mieux. Quand la demande vient d’une personne ayant dépassé la soixantaine, ici encore le médecin se doit être clair car la médecine esthétique ne peut pas faire de miracle et ce n’est pas des produits de comblement qui vont, part exemple, retendre des tissus très distendus. S’il le juge utile le médecin doit plutôt que d’accepter de faire des interventions régulières mais peu efficaces conseiller un acte chirurgical.
La médecine esthétique concerne essentiellement le visage, depuis la ridule jusqu’au sillon en passant par la ride et le relâchement de la peau.
Les ridules sont les petites cassures de la peau qui apparaissent principalement à l’expression du visage mais qui disparaissent quand le visage est au repos, l’exemple typique est la patte d’oie qui apparaît quand une personne sourit. La ride quant à elle est plus marquée et se voit alors même que le visage est au repos. Quant au sillon c’est un trait bien marqué, bien profond et bien creusé dû le plus souvent à l’aggravation d’une ride mais aussi à l’affaissement des tissus, c’est le cas par exemple pour les sillons naso-géniens qui se trouvent de part et d’autre du nez et qui se trouvent d’autant plus marqués et profond du fait que la joue s’affaisse. La ridule ne peut être comblé mais on peut les estomper avec la toxine botulique qui va detendre les muscles (voir question ) contrairement à la ride et au sillon dont c’est l’indication première.
Mais la médecine esthétique peut aussi concernées d’autres parties du corps comme les mains sur lesquelles peuvent apparaître des tâches ou qui peuvent se friper en raison du desséchement de la peau.
Comme il a été dit à la question 30, la médecine esthétique n’est pas une spécialité médicale reconnue par le conseil de l’ordre. Elle peut donc être pratiquée par tout médecin sans que l’on n’ ait aucune certitude sur sa formation. En général, ce sont les spécialistes de la peau qui la pratique le plus couramment : dermatologues, chirurgiens plasticiens, mais de nombreux médecins généralistes renoncent à la pratique de la médecine générale pour se mettre à pratiquer exclusivement cette médecine . Du fait de la non « spécialisation » de ceux qui sont habilités à faire de la médecine esthétique, il semble tout de même plus prudent de vous adresser aux personnes qui connaissent le mieux la peau, c’est-à-dire aux dermatologues et aux plasticiens (chirurgiens esthéstiques et réparateurs). Il est bien évident qu’un gynécologue connaît moins bien les problèmes relatifs la peau que son confrère dermatologue dont c’est la véritable spécialité.
Quant au bouche à l’oreille, cette méthode est bonne mais a ces limites car contrairement à la chirurgie esthétique où les résultats sont visibles sur un laps de temps assez court, en médecine esthétique ont peu voir des complications apparaître plusieurs mois, voire plusieurs années plus tard.
Avant de confier votre visage à un quelconque médecin, vous devez donc vous assurer qu’il a bien la compétence des produits qu’il utilise. Si ces renseignements ne sont pas toujours faciles à obtenir certaines pistes peuvent tout de même vous aider à orienter votre choix : le médecin doit être capable de vous expliquer quel est la nature du produit qu’il emploie, vous dire clairement quels en sont les risques et les avantages, etc.(voir …).il doit également vous expliquer pourquoi il pense que ce produit est adapté à votre cas, Face à un médecin qui refuserait ou tout simplement qui se trouverait dans l’incapacité de vous donner des explications claires, le mieux à faire est encore de demander d’autres avis ! Les laboratoires presentent régulierement de nouveaux produits, plus durables, moins chers…etc et propose aux medecins de les tester gratuitement.celui ci devra donc vous dire depuis quand existe ce produit et depuis quand il l’utilise.
Non, il n’y a jamais de prise en charge pour tout acte de médecine esthétique contrairement à la chirurgie esthétique où certains actes comme la plastie mammaire peuvent donner lieu à une prise en charge quand la demande est réellement justifiée (pas de seins du tout, ou l’inverse une poitrine beaucoup trop importante, hypertrophie). Quand le chirurgien juge que l’opération est nécessaire parce qu’elle entraîne chez la femme des problèmes physiques et psychologique, il remet alors une demande d’autorisation préalable à sa patiente que celle-ci envoie au centre de sécurité de sociale dont elle dépend. Toutefois, cette prise en charge passe par un contrôle très strict de la caisse de sécurité sociale et si le médecin de la caisse juge que la demande n’est pas justifiée, il convoque alors la personne pour donner son aval ou son refus. Si suite à un envoi de demande d’entente préalable, la caisse de sécurité sociale ne répond pas, on considère que la prise en charge a été acceptée. Toutefois, toute l’opération n’est pas prise en charge et la patiente doit payer les dépassements d’honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste. Il faut enfin savoir que devant l’exagération et le nombre croissant des demandes des dernières années, peu de personnes peuvent bénéficier aujourd’hui de cette prise en charge et qu’un certain nombre de chirurgiens font l’objet de contrôle de la part des caisses de sécurité sociale.
Oui, absolument et c’est d’ailleurs une obligation du praticien de vous prévenir du type de produit qu’il compte utiliser. Cette obligation a pour but d’éviter deux types de problèmes, d’une part, les allergies, par exemple, le collagène qui fut très employé à une certaine époque nécessite toujours une petite injection « test » dans l’avant bras ou derriere l’oreille pour renseigner le médecin sur la réaction de l’organisme, et, d’autre part, surtout d’utiliser des produits incompatibles entre eux qui pourraient donner lieu à des complications ultérieures. Or en pratique on constate que bien souvent les personnes ne savent pas ce qu’on leur injecte ou ce que l’on leur a déjà injecté car elle n’ont pas eu de document et que les explications données étaient insuffisantes ou peu claires. Cette ignorance est loin d’être dénuée de conséquences quand on sait par exemple qu’une personne ayant reçu dans la peau un produit non résorbable et qui reçoit ensuite un produit résorbable (voir question) peut activer une réaction de son organisme, qui généralement est locale.
Par souci de prudence et de sécurité, il est donc peut recommandé d’avoir recours à différents types de produits et il est très important, si vous êtes un ou une adepte de la médecine esthétique, que vous notiez toujours quelle que part les noms des produits et les dates auxquels ils vous ont été injectés. Ces renseignements seront utiles au médecin pour savoir s’il peut entreprendre sur votre visage tel ou tel acte, ils le renseigneront également sur les possibles complications susceptibles de survenir.
Les complications consécutives à un acte de médecine esthétique sont essentiellement locales, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’une maladie générale qui viendrait atteindre tout l’organisme mais d’une réaction qui surviendrait au niveau de la partie qui a été traitée . Par ailleurs ces complications dépendent du type de produit utilisé. Il faut distinguer deux types de complications, les précoces et les tardives. La distinction se fait en rapport de l’apparition de la complication. Parmi les complications précoces on citera
Lorsque des granulomes apparaissent, le médecin essaye d’agir avec des anti-inflammatoires, notamment des corticoïdes, car il s’agit au départ d’un problème inflammatoire locale. En général le médecin vous suggère de commencer par l’application de corticoïdes locaux mais malheureusement ces crèmes s’avèrent souvent peu efficaces aussi se trouve-t-il dans l’obligation de proposer la voie injectable. Les corticoïdes utilisés sont des corticoïdes dits retard pour que leur action soit lente et qu’ils essayent de ralentir le processus de la réaction. L’inconvénient majeur attaché à ce type de médicaments est que parfois ils font preuve d’une trop grande efficacité ! De ce fait il font bien fondre le kyste mais également la graisse qui se trouve autour de ces kystes. Par ailleurs ils peuvent atrophier la peau. Ce type de traitement ne doit donc être proposé que pour des cas de granulomes importants et rebelles car le risque de se retrouver avec des « trous » est réel.
Enfin, si ce traitement est impossible à pratiquer parce que la personne est trop réactive, la dernière solution envisageable est le recours à la chirurgie, mais là encore ce n’est pas vraiment idéal car la personne se retrouve alors avec des cicatrices sur le visage !
Botox®, Dysport®, Vistabel®, Azzalure®, derrière ces noms commerciaux se cache un médicament extraordinaire: la toxine botulique.
C’est un agent paralytique neuromusculaire; toxine protéique fabriquée par la bactérie clostridium botulinum qui provoque la diminution de la contraction musculaire. En chirurgie esthétique, en utilisant de très faibles doses, injectées directement dans les muscles spécifiques, l’action du muscle est affaiblie et la ride secondaire à l’hyperaction de ce muscle disparaît.
L’injection de toxine botulique (1ng) estompe pendant trois à six mois les marques du temps. Quelques gouttes dans les muscles qui ferment les paupières « effacent » les plis aux coins des yeux,(pattes d’oie), en piquant le muscle frontal on gomme les gros sillons qui barrent le front, les rides du lion, entre les sourcils ainsi que le muscle qui relie les sourcils et la partie supérieur du nez
.
Lorsque les cordes vocales se contractent trop, s’écartent mal lors de la prise de parole, on a du mal à se faire entendre. Cette maladie qui s’appelle Dystonie laryngée se traite par le Botox. Une injection dans la corde vocale de 0,1 à 0,2 ng de toxine botulique la rend moins tonique et cette injection sans anesthésie permet de retrouver la voix pour 6 mois.
A la suite d’une lésion neurologique ayant entraîné une paralysie d’un membre, certaines personnes se retrouvent avec plusieurs doigts repliés à l’intérieur de la main ou avec une cheville qui part en dedans. Leurs contractions en continue peuvent être douloureuses, déformer une articulation et limiter les mouvements. Pour permettre à ces muscles de se relâcher, on injecte de la toxine botulique, dont les quantités peuvent varier de 2,5 à 13,5 ng.
Dans les trois pathologies suivantes, le strabisme, la myopathie thyroïdienne (l’œil subit une déviation verticale) ou le nystagmus (mouvements oculaires involontaires saccadés), un des muscles commandant le mouvements de l’œil se contracte trop, « tire » sur l’orbite et dévie ainsi la direction du regard. La toxine botulique peut stopper l’hyperactivité de ce muscle, et l’axe de vision est rectifié pendant plusieurs mois.
Pour les 1 % d’adultes qui transpirent de façon pathologique sous les aisselles à cause de la suractivité de leurs glandes sudoripares ; la toxine botulique est une solution. L’injection de la toxine bloque la sécrétion de sueur par les glandes. Avec environ 2 ng, on soigne l’hyperhidrose de plus de 90 % des malades pendant près de sept mois.
Dans ces trois pathologie Blépharospasme (paupières qui se ferment involontairement), bruxisme (mâchoires qui se serrent trop) et hémiplégie faciale; la toxine botulique réduit efficacement les symptômes en paralysant les muscles hypertoniques.
Souffrir d’un torticolis, ce n’est pas avoir la nuque endoloris après avoir dormir dans une mauvaise position. Le torticolis spamodique est un trouble neurologique sévere où plusieurs muscles du cou se contractent de façon soutenue. La toxine botulique, administrée dans les cinq muscles du cou et de la nuque, permet pendant plus de trois mois de garder la tête droite.
1 nanogramme (ng)= 1 milliardième de gramme
Elle est largement utilisée en médecine esthétique pour le traitement des rides grâce son action paralysante sur les muscles faciaux. Son utilisation pendant la grossesse reste controversée. Or, de part l’augmentation du nombre d’injections et l’âge moyen de la grossesse qui augmente, le nombre de femme exposé augmente. L’objectif de cette étude est d’évaluer au travers d’une revue de la littérature les risques potentiels des injections de toxine botuliques chez la femme enceinte toutes indications thérapeutiques confondues. Depuis 2004, 35 grossesses chez 27 femmes injectées par toxine botulique ont été publiées. La plupart des injections ont eu lieu au cours du premier trimestre alors que la grossesse n’était pas connue. Aucune complication directement liée aux injections de toxine botulique n’a été recensée. Les injections de toxine botulique n’entraineraient donc pas de risque pour la grossesse. Néanmoins le rapport bénéfices-risques potentiel doit être évalué au cas par cas et la prudence doit être de mise, notamment lorsque les injections sont réalisées dans un but esthétique.
C’est le nom de la la 1ere toxine botulique autorisée en France dans le traitement des rides.initialement le vistabel(botox) était la seule toxine ayant une AMM pour cette indication mais depuis deux autres toxines sont sur le marché français : Azzalure et Bocouture.
Tous les médecins ne sont pas autorisés à pratiquer ces injections à visée esthétiques.
Seuls sont autorisés en France :
La toxine botulique provoque une diminution de la contraction musculaire par blocage chimique partiel du muscle, ce qui entraîne une diminution de la contraction musculaire partielle et localisée. Lorsqu’il est injecté dans un muscle, il empêche ce dernier de se contracter. L’effet apparaît habituellement entre 3 et 10 jours après l’injection.
Les rides d’expression ou les rides dues à des muscles. En effet, l’action des muscles peut causer ou exacerber des cassures cutanées ou des rides au niveau de la face.
– Les rides verticales entre les sourcils (rides du lion),
– les rides horizontales du front,
– les rides de la patte d’oie en sont un bon exemple.
La toxine botulique a été utilisée pendant plus de 20 années chez des millions de patients (4 millions d’injections/an aux USA). C’est un produit qui a fait ses preuves. Cependant, comme tout traitement médical, il peut se produire des effets secondaires.
Les effets secondaires les plus fréquents sont:
la toxine botulique est contre-indiquée chez les patients présentant :
Ne prenez pas d’aspirine ou d’anti-inflammatoire comme médicaments au moins pendant 1 semaine avant et après le traitement.
Évitez toute pression, comme de vous coucher sur la zone traitée ou de masser la zone traitée pendant 12 heures après traitement.
Le traitement actuel prend seulement quelques minutes. Les effets commencent à apparaître sous 3 à 8 jours et sont à leur maximum au quinzième jour après l’injection. Progressivement, après 4 à 6 mois, les effets diminuent et l’action musculaire réapparaît.
Au bout de quelques injections, la contraction musculaire diminue progressivement et les retouches nécessaires deviennent moins importantes et plus espacées. Ainsi, la première année, la fréquence d’injections se situe aux 4-6 mois et diminue progressivement avec l’usage, pour parfois atteindre 12 mois.
Toutefois, lorsque les rides deviennent permanentes, la toxine botulique doit être combiné à un autre traitement puisqu’à ce moment, le collagène est déjà détruit.
La toxine botulique de type A est une protéine purifiée issue de la bactérie Clostridium Botulinium dont les indications thérapeutiques sont variées (blépharospasme, dystonie, hyperhydrose…). Elle est largement utilisée en médecine esthétique pour le traitement des rides grâce son action paralysante sur les muscles faciaux. Son utilisation pendant la grossesse reste controversée. Or, de par l’augmentation du nombre d’injections et l’âge moyen de la grossesse qui augmente, le nombre de femme exposé augmente. L’objectif de cette étude est d’évaluer au travers d’une revue de la littérature les risques potentiels des injections de toxine botuliques chez la femme enceinte toutes indications thérapeutiques confondues. Depuis 2004, 35 grossesses chez 27 femmes injectées par toxine botulique ont été publiées. La plupart des injections ont eu lieu au cours du premier trimestre alors que la grossesse n’était pas connue. Aucune complication directement liée aux injections de toxine botulique n’a été recensée. Les injections de toxine botulique n’entraineraient donc pas de risque pour la grossesse. Néanmoins le rapport bénéfices-risques potentiel doit être évalué au cas par cas et la prudence doit être de mise, notamment lorsque les injections sont réalisées dans un but esthétique.
La transpiration excessive peut être secondaire à certaines conditions médicales comme le diabète, un dysfonctionnement thyroïdien, la ménopause, un désordre d’anxiété, un traumatisme nerveux, etc. La très grande majorité des cas de transpiration excessive est d’origine idiopathique, c’est-à-dire sans cause spécifique connue. Toutefois, on croit à une origine héréditaire possible.
Environ 3 % de la population générale en sont atteints et 30 % ont des antécédents familiaux.
Par ailleurs, l’hypersudation a des conséquences directes sur la vie des gens. Des études sérieuses auprès de 320 patients démontrent que :
La toxine botulique s’utilise depuis plus de 20 ans dans le traitement de plusieurs troubles musculaires tels que le blépharospasme (tic des paupières), le strabisme (yeux qui louchent) et la dystonie cervicale (torticolis). Au cours des dernières années, plusieurs autres problèmes médicaux (incontinence, reflux, maux de tête, etc.) ont trouvé dans la toxine botulique un traitement simple et efficace. De par son profil d’innocuité et le fait d’être reconnu comme traitement depuis plus de 20 ans pour divers troubles médicaux, il devient une solution de rechange très appréciable dans ce genre de traitement.
La toxine Botulique est une protéine produite en laboratoire par une bactérie (Botulinum de type A). Des méthodes hautement spécialisées d’extraction et de purification permettent d’isoler la toxine, qui agit en bloquant le déclenchement du messager responsable de la sudation. Ainsi, lorsque le corps envoie un signal nerveux aux glandes sudoripares pour qu’elles se mettent à transpirer, la toxine botulique arrête ce signal, ce qui empêche l’hypersudation.
Grâce à son système pneumatique, le pistolet U225, qui fonctionne comme une mitraillette, permet d’injecter à raison de 500 tirs minute un cocktail de vitamines et d’acide hyaluronique non réticulé (NCTF-HA de Filorga) sur le visage, le décolleté et / ou les mains. Cette technique réveille la fabrication des fibroblastes, active les cellules qui libèrent des cytokines inflammatoires, des facteurs de croissance (TGF betal) et des facteurs plaquettaires.
Lorsqu’une cellule est touchée par une onde de lumière, selon la longueur d’onde du rayon lumineux, elle entrera en « résonance » et l’agitation provoquée par l’absorption de l’énergie lumineuse va causer des changements chimiques et physiques qui vont stimuler l’activité de la cellule. Les cellules de la peau possèdent des récepteurs et le principe de captation de lumière est similaire à la photosynthèse des plantes.
La stimulation des cellules par la lumière des LED déclenche une reprogrammation métabolique qui va accélérer ou calmer différents processus.
Outre leurs bienfaits curatifs directs, les LED ont également des bienfaits psychologiques directement liés à l’exposition régulière aux sources de lumières rouge et infrarouge.
La formule spécifique du traitement directement injectée dans le derme superficiel du cuir chevelu permet d’améliorer la qualité des cheveux de la racine aux pointes. Les pores sont ainsi ouverts et permettent une meilleure réception des LED spécifiques anti chute ou cheveux cassants.
La chute des cheveux est considérablement ralentie, les cheveux sont restructurés et renforcés, le cuir chevelu est réhydraté.
Dans l’acné, le couple infection / inflammation joue un rôle clé qui peut être combattu par les propriétés biologiques de la lumière. Les LED sont des sources de lumière froide faiblement énergétique pour la plupart.
Les vergetures se présentent sous formes stries linéaires. Elles sont souvent multiples et symétriques. Elles touchent actuellement environ 50% de la population. Les premières apparitions peuvent avoir lieu au cours de la puberté (25% des filles touchées, 10% pour les garçons) mais principalement pendant la grossesse (60 à 70 % des femmes, milieu du 6ème/7ème mois).
La réjuvénation cutanée par LED est l’interaction de la lumière, dispensée par des Diodes émettrices de Lumière (DEL ou LED), avec des récepteurs cellulaires, créant ainsi une production ou une multiplication du collagène. Une des applications originales des LED est la Thérapie Photo-Dynamique (PDT), utilisant des topiques photo-actifs pour le traitement des kératoses acnéiques ou des lésions précancéreuses.
Les autres traitements cutanés à base de lumière, y compris le laser et la lumière pulsée, se basent sur les effets thermiques causés au collagène, à l’eau ou aux vaisseaux sanguins pour opérer des changements dans l’apparence cutanée. La réjuvénation cutanée par LED n’est pas basée sur l’énergie thermique et ses altérations tissulaires pour opérer des changements. Par conséquent, les patients ne sont pas sujets à ces dommages et à leur cicatrisation.
Les vergetures sur peaux noires sont plus larges et les zones touchées moins habituelles (épaules, intérieurs de bras).
Chez les populations à la peau noire, les mélanomes produits sont plus larges, leur contenu mélanique plus dense. Au contraire, chez les populations blanches, les mélanomes, dont les caractères s’opposent à ceux des précédents, sont associés dans des vésicules limitées par une membrane.
Ainsi, chaque mélanocyte contient 5 fois plus de mélanomes chez un sujet asiatique que chez un individu de race blanche et 8 à 10 fois plus chez un sujet noir que chez un blanc. L’exposition solaire entraîne une stimulation de la mélanogenèse et une augmentation du nombre des mélanocytes. Il est donc nécessaire de s’exposer aux rayons soleil, raisonnablement, pour tous les types de peau mais surtout pour les peaux colorées.
En photothérapie, pour que la lumière exerce un effet biologique, il faut avant tout qu’elle soit absorbée par une molécule. Lorsque celle-ci est irradiée dans de bonnes conditions, elle acquiert une énergie excédentaire, elle est dite « excitée » ce qui lui permet de déclencher une série de réactions biochimiques.
Ainsi, les ondes émises par des LED permettent de stimuler l’ensemble des mécanismes de régénération cellulaire.
La lumière émise par le LED est une lumière froide, monochromatique. Les LED émettent suffisamment d’énergie pour stimuler une réponse cellulaire du corps permettant une guérison. La lumière est une onde composée de multiples longueurs d’ondes caractérisées par une couleur précise. Les ondes visibles sont appelées ´ »couleurs », les autres sont invisibles, comme les UV et les infrarouges. Chacune d’elle produit des vibrations électromagnétiques spécifiques.
Les LED offrent une méthode de réjuvénation cutanée totalement naturelle, non invasive.
La lumière des LED interagit avec les cellules et engendre une nouvelle production de collagène et d’élastine. Les études confirment que cette même énergie LED peut être utilisée pour inhiber la formation de collagène, ce qui peut être utile dans le traitement des cicatrices. En fonction des longueurs d’onde, les cellules peuvent être ouvertes ou fermées. Les lumières LED rouges sont utilisés pour la photo-réjuvénation. Les lumières LED bleues sont utilisés pour le traitement de l’acné.
Cela est variable en fonction de la peau de chacun, mais la plupart des gens voient et ressentent une différence après environ quatre séances. Selon la peau, certains verront des résultats quasiment immédiatement après la première séance, et d’autres auront besoin de davantage de séances. Les traitements étant progressifs, nous recommandons une durée de traitement d’au moins 10 semaines, pour des résultats optimum.
Résultats visibles après traitement de 10 séances et associé à une séance de dermabrasion.
Il est prouvé que les traitements par LED sont efficaces sur tous les types de peau. Le taux de succès est supérieur à 90% chez les personnes utilisant notre système.
Aucune étude n’a montré d’effet néfaste sur les yeux lorsque notre système est utilisé correctement. Cependant, nous recommandons de ne pas fixer directement les LED, et nous fournissons des protections oculaires pour votre confort.
Oui. La réjuvénation cutanée par LED peut être dispensée seule, ou en synergie avec d’autres traitements. Elle est fortement complémentaire avec d’autres traitements cutanés ainsi qu’avec les traitements non invasifs au laser ou IPL.
Partout dans le monde, les médecins, dermatologues et chirurgiens esthétiques font de la réjuvénation cutanée par LED leur traitement favori des ridules, lésions hyper pigmentaires (taches brunes et taches de rousseur) et autres dommages cutanés liés à l’âge.
Oui. La réjuvénation cutanée par LED peut être dispensée seule, ou en synergie avec des produits de soin cutané. De nombreux médecins utilisent les traitements par LED en complément de produits de soin cutané afin d’améliorer leurs effets.
L’association d’une séance de Dermabrasion ou de Peeling favorise et accélère le processus de diminution des vergetures.
Non. Le traitement est très relaxant. La transmission de l’énergie LED à la peau est totalement indolore. L’énergie délivrée par les LED est suffisamment douce pour traiter tous les types de peau.
La plupart des patients retournent à leurs activités immédiatement. Les patients apprécient beaucoup que la réjuvénation cutanée par LED soit un traitement rapide. Ils ne manquent ainsi aucune de leurs activités.
A l’aide d’une pratique médicale appelée sédation consciente. Elle fait appel à un médicament prescrit et utilisé par les dentistes, services urgences pédiatriques, dermatologues. Ce médicament est inhalé à l’aide d’un masque. Ce médicament peut être prescrit de l’enfant (+ d’un mois) à la personne âgée. La sédation consciente favorise votre confort physique et psychique en vous rendant détendu(e) et relaxé(e) sans pour autant vous endormir.
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